Proche-Orient : après 15 mois de massacres à Gaza. La bande à Netanyahu approuve l’accord de cessez-le-feu

Proche-Orient : après 15 mois de massacres à Gaza. La bande à Netanyahu approuve l’accord de cessez-le-feu

Cet accord, approuvé dans la nuit du 17 au 18 janvier, prévoit la libération de prisonniers en échange d'otages retenus à Gaza. Il devrait donner lieu à une cessation des bombardements que l’armée israélienne a poursuivis même après l’annonce de l’aboutissement des négociations par le Qatar et les États-Unis. Les frappes de ces derniers jours ont fait des centaines de victimes parmi les Palestiniens.

La première phase de l'accord, étalée sur six semaines, doit aboutir à la libération de 33 otages détenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, en échange de centaines de prisonniers palestiniens libérés par Israël. Les négociations visant à mettre fin totalement aux hostilités sont prévues durant cette première phase.

Début d’une aide humanitaire

À partir du dimanche 19 janvier, toutes les actions militaires doivent être suspendues, avec un retrait partiel de l'armée israélienne de Gaza et le commencement d'une aide humanitaire à grande échelle. Le Hamas libérera d'abord trois femmes soldats israéliennes. En parallèle, un premier contingent de détenus palestiniens sera libéré, marquant ainsi le début d'une période de six semaines où 33 otages israéliens et 737 prisonniers palestiniens seront progressivement libérés en groupes échelonnés sur plusieurs jours.

La seconde phase de l'accord devra être discutée entre Israël et le Hamas et clarifiée dans un peu plus de deux semaines. Elle inclura de nouvelles libérations, la mobilité des Gazaouis, le retrait de troupes israéliennes additionnelles, et la reconstruction de Gaza. Le territoire a été complètement dévasté.

L’objectif de Netanyahu était, à l’évidence, de le rendre inhabitable par les survivants et de l’occuper tout en poursuivant la colonisation en Cisjordanie. La pression de Donald Trump a changé la donne. La constitution d’un État palestinien reste, dans tous les cas, la question centrale.