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Les Égyptiens aux urnes pour amender la Constitution

Les Égyptiens ont commencé à voter samedi matin dans le cadre d'un référendum sur des amendements à la Constitution, afin d'assurer des élections législatives et présidentielle libres et justes, dans le courant de l'année.

Quelque 45 millions d'électeurs, soit une moitié de la population du pays, sont appelés à participer au référendum munis de leur carte d'identité nationale. Il s'agit du premier scrutin de ce genre depuis la démission de l'ancien président Hosni Moubarak, le 11 février.

Ils doivent dire "oui" ou "non" à un ensemble de neuf amendements à la Constitution, qui a été suspendue le 13 février par le Conseil suprême des Forces armées (SCAF).

Les bureaux de vote situés dans le centre-ville du Caire sont ouverts entre 08h00 (06h00 GMT) et 19h00 (17h00 GMT).

Au total, 16 000 juges et membres de la magistrature sont mobilisés pour superviser le processus, alors que 36 000 soldats sont déployés, en plus de la police, pour assurer la sécurité autour des bureaux de vote.

Un taux de participation élevé est attendu, alors que le gouvernement s'est engagé à assurer la transparence et l'équité du référendum.

Selon les amendements proposés par une commission de juristes désignée par le SCAF, le mandat présidentiel doit être ramené à quatre ans, contre six jusqu'ici. Par ailleurs, le président ne pourra pas exercer plus de deux mandats, ceux-ci étant actuellement illimités, et le chef de l'Etat devra nommer un ou plusieurs vice-présidents 60 jours après son investiture.

Les modifications proposées stipulent également la suppression des restrictions sur les qualifications des candidats présidentiels et prévoient que les élections doivent être menées sous surveillance judiciaire.