Vidéo: témoignage poignant de Rahma Bent Larbi, violée à 96 ans

Dans un témoignage bouleversant, Rahma Bent Larbi, raconte les sévices qu’elle a subi jeudi dernier dans la ville de Sidi Slimane (Nord-Ouest du Maroc). La dame âgée de 96 ans a été victime de viol par ses agresseurs qui avaient en moyenne 25 ans.

Se servant d'une hache, les malfaiteurs sont entrés avec fracas chez Madame Rahma Larbi qui était installée paisiblement chez elle. A une heure du matin, ils ont détruit  ce qui lui servait de porte. Hystériques, et visiblement sous l'effet de l'alcool, les individus ont pénétré dans la petite pièce insalubre où se trouvait madame Larbi. L'un des agresseurs va l'extirper de l’armoire dans laquelle elle tentait de se réfugier. N'ayant pas assez de souffle pour appeler à l'aide, elle l'a supplié de lui laisser la vie sauve. Sans foi ni loi, son bourreau va l'insulter et la menacer de mort, lui rappelant que personne n'était là pour la protéger. Il finira par commettre l'irréparable en la violant. "Mon pantalon est encore chez la police, plein de sang", confie-t-elle dans une vidéo diffusée aujourd'hui sur le site du journal 360ma.

Choquée, elle a été conduite dans un hôpital communal. Une fois sortie le vendredi, elle n'a pas hésité à porter plainte contre son agresseur qui ne lui était visiblement pas inconnu. Ce dernier étant le fils d'une voisine. Il a été immédiatement arrêté et emprisonné à Kénitra. 

La honte aurait pu inciter la vieille dame à quitter son village, Douar Ben Lahcen. Mais, elle n'y songe même pas.

Ce n'est malheureusement pas la première fois qu'un tel drame se produit à Sidi Slimane. Le désoeuvrement de nombreux jeunes les pousse à s'adonner à la consommation de drogues et d'alcool. D'autres femmes en ont par le passé payé le prix. Fatima une femme âgée de 54 ans avait subi le même sort. Après avoir été violée et battue  par un autre groupe de jeunes en février dernier, elle s'est retrouvée dans le même hôpital de Sidi Slimane. 

Ces tragédies ont suscité l'émoi chez de nombreux internautes. Beaucoup ont proposé d'apporter de l'aide à la victime qui ne bénéficie d'aucun suivi psychologique après le traumastime qu'elle a subi.