Accusations contre Didier Raoult, des fakes news selon le Pr. Parola
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Selon des révélations de Mediapart, un certain nombre de personnes travaillant au sein de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Didier Raoult assurent que le professeur a manipulé les résultats de ses tests pour défendre l'hypothèse de l'efficacité de l'hydroxychloroquine.
Le professeur Philippe Parola, chef du service maladies infectieuses à l'IHU de Marseille, a réagit sur BFMTV:
"Je pense que tout cela n'est que fantaisie". Il s'agit "encore une fois de fake news", assure le médecin, dénonçant les attaques répétées du journal Mediapart qui ne cesse d'accuser Didier Raoult.
"Malgré les démentis sur une première fake news de Mediapart, on se retrouve trois semaines plus tard à avoir à nouveau un buzz à propos de fausses informations", Philippe Parola.
VIDEO : Un complot pour déstabiliser Didier Raoult selon le Pr Parola
Selon les témoignages anonymes à l'encontre du Professeur Raoult, un seuil de positivité utilisé pour les patients étaient traités avec de l'hydroxychloroquine, afin favoriser l'efficacité de la molécule.
"Les conclusions (de cette étude) ont été vérifiées" et "attaquer les biologistes sur leur coeur de métier depuis 30 ans (...) me semble ridicule", rétorque Philippe Parola. Selon lui, ces accusations "participent à un complot pour déstabiliser Didier Raoult".
"Tout cela relève sans doute de la machination et des attaques" car "nous sommes attaqués en permanence", s'indigne le bras droit du chantre de l'hydroxychloroquine. "Les journaux-poubelles, moi je ne les lis", ajoute-t-il dans une violente attaque à l'encontre de Mediapart.
Le docteur Raoult est aussi accusé d'intimidation, d'humiliations et de brimades par des employés. D'anciens salariés de l'institution, contactés par BFMTV, décrivent Didier Raoult comme un homme "autoritaire", qui voulait toujours "que les résultats aillent dans son sens". Mais pour le chef du service maladies infectieuses de l'IHU de Marseille, "ça ne tient pas".
"Tous les employés sont des fonctionnaires et s'ils se sentent mal à l'aise dans un service ou dans un laboratoire, ils peuvent tout à fait en partir. Ils ne perdront pas leur travail. Donc entendre dire que les chefs de service peuvent être brutaux... Écoutez, moi, si j'avais un chef de service brutal, je changerais de service ! Ça n'a pas de sens de dire que qui que ce soit peut être persécuté", juge Philippe Parola.