Le cinéma fait son festival à Avignon
Par N.TPublié le
Festival et Avignon restent indissociables, le théâtre faisant là le trait d’union en disposant chaque été de la ville comme sa capitale mondiale. Constat ainsi fait, on peut aujourd’hui remarquer qu’un autre festival se fraie un passage de « notoriété » au milieu de ce qui relève de l’évènement culturel le plus connu à l'intérieur et à l’extérieur de l’hexagone.
En effet, sous l’impulsion de son directeur et fondateur Bernard Gilhodes, Avignon, au cinéma « Le Vox », abritera la quatrième édition du festival international du court métrage intitulé « Fenêtres sur Courts d’Avignon ».
De France, mais aussi d’Espagne, d’Italie, de Belgique, des Etats-Unis D’Amérique, et de tout le pourtour méditerranéen, les films affluent et arrivent à Avignon.
Ils viennent y être visionnés par Bernard Gilhodes et son équipe pour enfin avec la cinquantaine de courts-métrages retenue constituer la sélection officielle du festival.
Et c’est un jury constitué par Jacques Malaterre, Bernard Jeanjean, André Morel et Julien Ronet qui devra faire le choix de la meilleure œuvre cinématographique.
A préciser que cette édition rendra un hommage appuyé à…Charlie Chaplin ! Par sa présence, Julien Ronet, fils de Maurice Ronet et de Josephine Chaplin, donc petit-fils de Charlie Chaplin, sera cet invité spécial qui inspirera l’hommage ainsi rendu. Cela sera alors l’occasion à des élèves des trois écoles primaires de profiter de projections dans lesquelles celui qui fut « Charlot » aura encore l’occasion d’émouvoir du rire aux larmes une génération supplémentaire.
Il est intéressant de noter qu’en ces temps de crise, la dynamique culturelle n’est pas à sous-estimer en termes de retombées économiques, bien au contraire ! Elle rapporte jusqu’à 8 fois plus que la production automobile.
Et pour Avignon qui étant la ville la plus cinéphile de France mais malheureusement aussi l’une des plus pauvres du pays, cela représente une aubaine à ne pas bouder sachant que l’an dernier plus de 2000 personnes se sont déplacées pour participer et assister à ce festival !
De plus, comment mieux concourir à la notoriété de la ville quand du court-métrage sont issus les plus grands réalisateurs de longs métrages. Véritable tremplin pour une carrière internationale, voilà Avignon capable de pouvoir rayonner en ayant su distinguer les qualités d’un futur grand du métier !
D’ailleurs le lauréat de 2014, Fabien Martorel dont le court métrage récompensé s’intitulait « The coin » et âgé à peine de 25 ans, poursuit une carrière prometteuse à… Los Angeles !
Voilà que le 7ème art disposera début juin à Avignon de ses projecteurs et de ses écrans là où le théâtre a déjà su y déployer tous les ans en juillet ses plus illustres scènes. Souhaitons donc au festival « Fenêtres sur Courts d’Avignon » une aussi belle et longue destinée !