France-Algérie : le président Hollande en visite d'Etat à Alger au mois de décembre
Par N.TPublié le
Le président François Hollande se rendra en Algérie au mois de décembre, selon Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur en visite mardi 25 septembre à Alger. La France multiplie les contacts avec l'Algérie dans l'objectif de réchauffement des relations. Après la visite à la mi-juillet de Laurent Fabius et celle de la ministre de la Francophonie, Yamina Benguigui, début septembre, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls est attendu début octobre, ainsi que le ministre de l'Education Vincent Peillon.
"Le président souhaite rétablir une relation politique de confiance à la hauteur des ambitions de nos deux peuples et tournée vers l'avenir", a déclaré la ministre du commerce extérieur lors d'une conférence de presse tenue au deuxième et dernier jour de sa visite officielle en Algérie.
La ministre a fait savoir que M. Hollande "devrait venir au début ou à la mi-décembre" à Alger. "Les discussions entre les deux parties sont en cours pour trouver une bonne date" à cette visite, a-t-elle communiqué.
Des obstacles qui ne sont pas infranchissables...
"Je m'inscris dans cet effort diplomatique en promouvant son volet économique", a souligné Mme Bricq, en qualifiant l'Algérie de "puissance émergente intermédiaire" qui a la particularité d'être à la fois "un marché et un lieu essentiel d'investissement".
Interrogée sur les contraintes à l'investissement en Algérie soulevées par les entreprises françaises, Mme Bricq a affirmé que "les obstacles existent", mais qu'"il ne sont pas infranchissables".
Pendant son séjour à Alger, Mme Bricq, accompagnée de patrons de PME françaises spécialisées dans les technologies de pointe, s'est entretenue avec le ministre algérien de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani, et son homologue algérien Mustapha Benbada.
Les relations bilatérales entre l'Algérie et la France ont traversé une période en dents de scie sous Nicolas Sarkozy, qui a mené une politique d'immigration restrictive et de rejet catégorique de la reconnaissance des crimes coloniaux commis par la France en Algérie.