"Violences à l'égard des femmes : une promesse est une promesse" est initiée par la directrice Irina Bokova et la déleguée permanente du Maroc, Zohour Alaoui"Violences à l'égard des femmes : une promesse est une promesse" est initiée par la directrice Irina Bokova et la déleguée permanente du Maroc, Zohour Alaoui

Quand les médias oeuvrent au service de la cause des femmes

Plasticienne marocaine Fatema Binet Ouakka, membre de l'Association of Art to the Unesco", expose actuellement ses peintures à la Salle des Pas perdus, du Siège parisien de l'organisation onusienne.
 

Evénement international, cette exposition collective qui a pour thème principal "Violences à l'égard des femmes : une promesse est une promesse" est initiée par la directrice Irina Bokova et la déleguée permanente du Maroc, Zohour Alaoui, qui a souligné l' importance planétaire de la femme artiste, dans les sociétés modernes.
 
L'ambassadrice du Maroc a aussi indiqué la nécessité de représenter la femme arabe, symbolisée par madame Binet et le succès international de ses peintures, savant et harmonieux mélange  de figuratif et d'abstrait, d'une lumineuse et puissante humanité
.
Ce qui attache son public à la plasticienne marocaine, c'est sa pensée libre qui l'a conduite vers une étonnante émancipation et aussi le pouvoir d'exprimer son héritage et sa culture orientale  en lien parfait avec l'autre, occidentale, dans laquelle l'artiste évolue depuis son jeune âge.
 
Peu avant la présentation onusienne, madame Binet a participé au premier Salon d'art contemporain à Deville, comme invitée d'honneur. Parmi 40 artistes confirmés elle fut la gagnante de la Médaille d'honneur, obtenue pour ses toiles passerelles entre Deville et Aït Sadden prés de Fès, où elle a vu le jour.
 
L'artiste, récemment rentré du Tibet et de la Chine, a  également présenté ses oeuvres dans le 8ème arrondissement de Paris, à la Galerie "Envie d'art"et à la Galerie "Mouvance", situées à la Place des Vosges.
 
Issue de la prestigieuse École des Beaux Arts de Versailles,  la peintre a aussi fréquenté la célèbre École du Louvre à Paris pour compléter son apprentissage  artistique. Elle parle de son art comme comme d'un tout, inséparable de son être :
 
"J'ai souvent travaillé la figure humaine car elle est, pour moi, une respiration.Elle surgit et entraîne avec elle des idées.L'absence de la figure humaine avait dominé mon oeuvre.Mais elle fut toujours partie intégrante de moi, je considère qu'il n'y a aucun interdit à la représenter, bien au contraire. Esquisser une figuration, cela permet de s'interroger plus facilement et de poser à tous des questions, et non seulement à ceux qui ont déjà réfléchi à ce que peut être une abstraction. Un visage, un miroir et c'est un alphabet céleste qui apparaît. Les personnages présentés sont alors nécessairement intemporels.En regroupant tous ces signes, un sens apparaît. L'important est que ces figures stylisées ne restent pas dans l'oubli, qu'elles demeurent face à l'oeil et puissent ainsi l'interroger.J'avais intitulé une de mes toiles "Taille toi" et "Tais toi"!J e protestais de la sorte contre le silence imposé. Est-on condamné à l'exil ou au silence?
Non! La peinture est la comme solution".

Médias au service des femmes

Dans le cadre de la même activité : "Une promesse est une promesse", l'Unesco, passe à l'action pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes, devenue une véritable violation des droits humains. Dans le monde, 7 femmes sur 10, sont l'objet des violences physiques ou sexuelles, durant leur existence. Les agissements  violents contre le sexe féminin sont souvent de nature économique ou psychologique. Toutes ces formes  de violence sont une attaque directe à la dignité de la femme avec de graves conséquences. La violence infligée aux femmes du 21ème siècle n'a pas de frontières : éthique, sociale, géographique, culturelle, elle fait partie des structures profondes et des pratiques d'inégalité des genres.
 
L'Agence onusienne pour la Science, l'éducation et la culture, agit dans plusieurs domaines pour la prévention de la violence envers les femmes. Tout d'abord par la recherches de causes sociales et culturelles de la violence et par le développement de programmes éducatifs, en les introduisant dans les écoles et les universités ou appelant des hommes à agir contre les stéréotypes.
 
L'Unesco utilise les médias comme moyen puissant de diffusion des reportages, qui peuvent sensibiliser et informer les hommes, surtout les jeunes. Comme la politique ainsi que la législation ne donnent pas les résultats espérés, cette Organisation internationale  s'efforce de soutenir et promouvoir les changements basiques des attitudes, et des rôles attribués au genre.
 
L'institution s'est donné comme devoir principal d'arrêter le retrait des filles de l' école et de travailler avec les gouvernements de tous les pays, pour assurer le droit des femmes avoir une éducation digne de ce nom.
 
L'Unesco, avec ses partenaires internationaux, a au début du mois, a encore une fois lancé l'initiative annuelle "Les femmes font l'info" avec un projet important appelé "Pour une alliance mondiale genre et médias" ,dont le but est d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les thèmes d'égalité des sexes, à travers les médias.