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Psychologue retrouvé mort à Nîmes : disparition, enquête, aveux du fils… Ce que l'on sait de cette affaire

Le corps du psychologue nîmois Salah Bouabdallah, 55 ans, porté disparu depuis le 21 décembre dernier, a été découvert enterré dans le jardin de son domicile. Son fils de 27 ans, qui vivait avec lui, a avoué être l'auteur des coups mortels lors d'un « différend familial ». Retour sur une affaire qui a bouleversé la ville de Nîmes.

Tout commence dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 décembre 2025. Salah Bouabdallah, psychologue reconnu exerçant à Nîmes, cesse brutalement de donner des nouvelles à ses proches. Les circonstances de cette disparition apparaissent immédiatement suspectes : le praticien serait « parti sans rien, sans papiers, sans manteau », tandis que ses véhicules sont restés garés devant son domicile. Son téléphone portable sera retrouvé quelques jours plus tard, abandonné dans un caniveau.

Inquiète de ce silence inhabituel, la famille signale officiellement la disparition au parquet de Nîmes le 23 décembre. Une enquête est ouverte et confiée à la police judiciaire. Les patients du psychologue, interrogés par les médias, décrivent un homme « attentif, compréhensif, patient, rassurant et bienveillant ». Rien ne laissait présager un tel drame.

Les aveux du fils lors d'une battue citoyenne

Le dimanche 28 décembre, alors qu'une battue citoyenne est organisée pour retrouver le disparu, le fils de Salah Bouabdallah, âgé de 27 ans, confie à son oncle avoir tué son père. Face à la gravité des révélations, l'oncle convainc son neveu de se rendre à la police pour avouer son geste. Il le conduit lui-même au commissariat.

Placé en garde à vue, le jeune homme, jusqu'alors inconnu des services de police, reconnaît être « l'auteur du meurtre ». Toutefois, il évoque un homicide involontaire, résultant de « coups portés lors d'un différend familial ». Il admet également avoir dissimulé la dépouille de son père au domicile qu'ils partageaient tous les deux.

Sur les indications du fils, les enquêteurs découvrent le corps de la victime « enterré dans la partie arrière du jardin, vêtu et à même le sol ». L'autopsie pratiquée le lundi 29 décembre confirme que Salah Bouabdallah est décédé « des suites de violences » avant d'être inhumé clandestinement.

La garde à vue du fils s'est poursuivie afin de préciser les circonstances exactes du drame. Si le mis en cause évoque un homicide involontaire, les investigations devront déterminer la nature précise des violences ayant entraîné la mort du psychologue. En parallèle, une marche blanche a été organisée lundi 29 décembre devant la Maison Carrée à Nîmes, en mémoire de la victime.

Cette affaire, qui a profondément ému la communauté nîmoise, illustre une fois de plus la complexité des drames intrafamiliaux. L'enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce tragique différend entre un père et son fils.

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