2014 : Robert Ménard candidat du FN à Béziers, une histoire de reniements refoulés

Robert Ménard sera soutenu par le FN aux élections municipales de Béziers et s'en réjouit, mais il affirme n'avoir mené aucune négociation avec ce parti, ce que Marine Le Pen a démenti. Bref, l'ancien président de Reporters Sans Frontières poursuit dans sa stratégie du mensonge...

C'est une dépêche de presse anthologique qu'a publié hier l'AFP, concernant le soutien apporté par le FN à la candidature de Robert Ménard pour les élections municipales de Béziers 2014 !

Car, toutes les turpitudes de ce personnage que nous suivons de près depuis septembre 2011, s'y trouvent rassemblées, au fil du parcours protéiforme de Robert Ménard qui, devenu internationalement connu en tant que président de Reporters Sans Frontières, se trouve aujourd'hui, sans surprise, candidat du « rassemblement bleu Marine »...

Lumières et ombres

Évoquant la fin de sa collaboration avec iTélé qui commençait à sentir le souffre, ainsi que son livre « Vive le Pen » qui précédait celui au titre tout aussi original de « Vive l'Algérie française », cette dépêche AFP donne également à voir et à comprendre, l'incroyable capacité de résistance de Robert Ménard à ces petits faits vrais qui caractérisent l'évolution extrémiste de son parcours ! Ainsi, comme dans l'interview révélatrice qu'il avait accordée à Médiaterranée Languedoc-Roussillon, Robert Ménard tient cette position surréaliste dans la dépêche AFP de ce jeudi où il évoque le soutien reçu du FN à sa candidature pour les élections municipales de Béziers :

« Je reçois le soutien du Front national, mais je n’ai rien négocié avec le FN »

Ce qui a fait bondir Marine Le Pen, au micro de l'AFP, en ces propres termes :

« Bien sûr qu’il y a eu des discussions avec le FN, et très approfondies. On n’accorde pas l’investiture à quelqu’un comme ça, ça ne tombe pas du ciel. (…) Compte tenu du poids politique du FN à Béziers (25% à la présidentielle de 2012, ndlr), la place des candidats FN ou Rassemblement Bleu Marine sur sa liste devra être significative »

Sans doute habituée à cette stratégie du mensonge dans la bouche de Robert Ménard, Marine Le Pen ne lui en a pas tenu rigueur et a quand même jugé sa « candidature intéressante », toujours auprès de l'AFP. Tout en précisant cependant, un poil échaudée par la déclaration de son poulain, que la « décision finale » serait prise ce vendredi.

A suivre, donc, même si la solution qui sera finalement retenue aujourd'hui ne fait aucun doute, Robert Ménard travaillant depuis des lustres maintenant, à ce grand rapprochement avec le Front National qu'il aide aussi, au quotidien dans son œuvre de « dédiabolisation » si chère à Marine Le Pen...