L’Egypte face au défi d’élections libres et transparentes
Les élections législatives auront lieu en Egypte le 28 novembre prochain. Le président Hosni Moubarak a promis mercredi qu’elles seront "libres et transparentes".
"Je réaffirme escompter la tenue d'élections libres et transparentes sous la supervision du comité suprême pour les élections et la vigilance de la société civile égyptienne », a indiqué M. Moubarak, lors d'une réunion de l'organe dirigeant du Parti national démocratique (NDP, au pouvoir). "Je permettrai à plus d'électeurs de déposer leur bulletin de vote", a-t-il ajouté.
Selon la Haute Commission électorale, 5.720 candidats ont déposé leurs candidatures pour ces élections législatives. Les partis en lice comprennent le NDP, le parti Wafd, le parti Tagammu et le parti nasseriste. Le parti de la Fraternité musulmane, autrefois interdit, participera également au scrutin, ses candidats y prendront part en tant que candidats indépendants.
Les prochaines législatives se dérouleront dans un contexte politique national marqué par l'incertitude, avec la perspective des présidentielles de 2011.
Hosni Moubarak Est au pouvoir depuis 30 ans. Son fils, Jamel Moubarak, figurerait parmi les prétendants à sa succession. Outre le fait d’être le fils de son père, il a l’avantage d’être perçu comme un réformateur au sein de son parti.
Omar Souleiman, 73 ans, chef des renseignements généraux, pourrait cependant être un concurrent de poids. Ce dernier a joué un rôle non négligeable dans la lutte contre les islamistes suite aux attentats contre les touristes dans les années 90.
Mohamed Baradaï, ex DG de l’AIEA, manifeste également de se porter candidat aux présidentielles si les conditions sont réunies pour « un scrutin libre et transparent », a-t-il confié à des médias du monde arabe.