Près de 80 bateaux mouillent dans la rade du port de Marseille, suite à la grève
Suite à la grève des agents portuaires opposés à la réforme des ports et à celle des retraites, le nombre de bateaux en attente de déchargement au port de Marseille ne cesse d’augmenter, a constaté vendredi un correspondant de Xinhua.
Selon Amaury de Maupeou, adjoint au commandant du port, «aujourd'hui, il y a 60 bateaux au mouillage à Fos (port pétrolier) et 25 sur Marseille (marchandises). Certains sont d'ailleurs là depuis le 27 septembre, date de début du conflit. Pour la plupart, il s'agit de pétroliers, qui préfèrent attendre la réouverture des terminaux plutôt que de faire route vers d'autres ports ».
Des services privés de navettes permettent aux navires d'être avitaillés ou aux équipages de regagner la terre.
Le positionnement des navires qui arrivent devient progressivement un casse-tête. Une distance minimale doit être respectée entre chaque navire, en prenant en compte le cercle que chacun décrit autour de son ancre, en fonction des vents, explique-t-on.
« Les deux rades sont des sites exceptionnels pour mouiller avec beaucoup de sécurité», selon Mr Amaury de Maupeou. En cas de vent, «on demande simplement aux navires de rallonger leur ancre ou d'en mouiller une deuxième», ajoute-t-il.
Les terminaux pétroliers de Fos et Lavéra du Grand Port Maritime de Marseille entrent dans leur vingt-cinquième jour de grève. Le maire de Marseille (Union pour un Mouvement Populaire, UMP) et des élus locaux de la majorité tirent la sonnette d’alarme.