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France: Arrestation de l'ex-président de l'université de Toulon, mis en examen pour corruption passive

L'ex-président de l'université de Toulon, Laroussi Oueslati, a été mis en examen mercredi soir pour corruption passive par une personne chargée d'une fonction publique et écroué. M. Oueslati avait été placé en garde à vue lundi sur commission rogatoire du juge d'instruction marseillais Franck Landou.

Le 19 octobre 2009, il avait été suspendu de ses fonctions pour "entrave" à une enquête sur un trafic présumé de diplômes au bénéfice d'étudiants chinois.

Il avait été révoqué de la fonction publique le 21 mai par la section disciplinaire de l'université Paris-IV, « avec l'interdiction définitive d'exercer toute fonction dans un établissement public ou privé », avait annoncé le ministère de l'enseignement supérieur.

M. Oueslati « conteste absolument toute corruption, tout trafic, a déclaré jeudi son avocat, Me Jean-Martin Guisiano. Il n'y a rien de nouveau, aucun élément matériel, juste des déclarations de certains, une ou deux personnes au plus ».

Pendant l'été 2009, deux missions de l'Inspection générale de l'éducation nationale, de l'administration et de la recherche avaient souligné de graves dysfonctionnements au sein de l'université de Toulon.
Laroussi Oueslati avait alors été directement mis en cause par les conclusions de l'enquête administrative commandée par la ministre de l'enseignement supérieur Valérie Pécresse.

Dans le volet judiciaire de l'affaire, qui a démarré avec la dénonciation sans preuve de faits de corruption par un enseignant de l'Institut des administrations et des entreprises, deux étudiants chinois de l'IAE ont été écroués pour tentative de corruption.

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