Fin de la visite en France du président chinois, bouffée d’oxygène pour l’économie française

Le président chinois Hu Jintao a achevé samedi sa visite d'Etat en France, placée sous le signe du  renforcement de la coopération économique entre les deux pays. La Chine et la France ont signé 15 nouveaux accords commerciaux.

Les entreprises signataires comprennent notamment côté français l'équipementier télécoms Alcatel-Lucent, Alstom Power Systems, le bioparc Genopole, la filiale française de Rolls-Royce Civil nuclear SAS, le producteur d'aciers rapides Erasteel, et côté chinois China Mobile, China Telecom, China Unicom, la base bioindustrielle de Wuhan, la zone de développement économique et technologique de Xuzhou, et la société Utrans supply Chain.

La France est aujourd'hui le deuxième exportateur européen vers la Chine après l'Allemagne, mais elle accuse un déficit commercial de 22 milliards d'euros dans cette relation, a indiqué Mme Lagarde, ministre française de l’Economie.

De nombreuses ONG, dont Reporters sans Frontières (RSF), ont  dénoncé les atteintes aux libertés individuelles et aux Droits de l’Homme en Chine durant le séjour de son président.
Nicolas Sarkozy a assuré devant la presse que ces questions-là étaient abordées « sans tabou ». et que l’essentiel était « d’avancer dans les discussions ».

Certains observateurs ont estimé que la France «n’était pas bien placée pour faire la leçon aux Chinois» en référence à de récents évènements, notamment l’expulsion en masse de Roms et le durcissement de la loi sur le séjour des étrangers.

La France assumera par ailleurs la présidence du G20 à la mi- novembre et Nicolas Sarkozy a grandement besoin dans ce cadre du soutien de la Chine.