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Marseille : le préfet réquisitionne une partie des éboueurs en grève

La situation était alarmante dimanche à Marseille où les déchets ménagers ne sont toujours pas ramassés, les éboueurs entamant leur 14ème jour de grève. Ceux d’entre eux qui opèrent sur deux les centres de collecte des déchets de la ville ont été réquisitionnés à compter de lundi 25 octobre 2010 et jusqu'au samedi 30 octobre inclus par le préfet des Bouches-du-Rhône.

Le président socialiste de la Communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli, en avait fait la demande vendredi pour des raisons sanitaires.

« Rendre la ville plus sale risque de faire tourner le mouvement en défaveur du combat que vous menez », avait-il lancé à l’adresse des syndicats. « Cela ne fera pas avancer d'un pouce le combat pour les retraites. Les rues doivent être nettoyées à Marseille, Allauch et Plan-de-Cuques avant que la situation ne s'aggrave, poursuit-il, pour des raisons liées à l'hygiène publique et pour le fonctionnement des commerces. Il en va de la responsabilité de chacun. »

Plus de 8.000 tonnes de déchets s'entassent sur les trottoirs de la ville. Dans certains quartiers du centre ville, la circulation des piétons est rendue difficile. On ne compte plus les feux de poubelles et de voitures brûlées. Les marins-pompiers de Marseille sont en alerte constante.

Le pire est à venir semble-t-il avec les pluies importantes annoncées sur la ville, caniveaux et égouts risquant de se boucher avec les premières averses.

Les salariés du ramassage des ordures sont en grève dans 12 des 16 secteurs de la ville. Quatre sociétés privées ont poursuivi la collecte des ordures dans le reste de la cité phocéenne.

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