La Syrie renoncerait à la condition préalable du retrait d'Israël du Golan pour des négociations
Le gouvernement syrien n'exigerait plus qu'Israël se retire du plateau du Golan comme condition préalable à la reprise des négociations de paix, a affirmé lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. "Lors de ma rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy, ce dernier m'a informé que les Syriens sont prêts à abandonner les conditions préalables, mais qu'ils ne veulent pas de négociations directes", a indiqué M. Netanyahu, cité par le quotidien local, Ha'aretz.
Devant la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset (parlement israélien) à Jérusalem, le chef du gouvernement de l'Etat hébreu a précisé que les Syriens "préfèrent les pourparlers par médiation".
Par ailleurs, cité par le journal local, The Jerusalem Post, M. Netanyahu a affirmé que le président Sarkozy lui avait dit que "les Syriens supprimeraient toutes les conditions préalables, mais insisteraient sur la médiation turque", a rapporté Ha'aretz.
Mais à propos de la Turquie, qui a contribué à quatre séries de négociations indirectes entre les deux pays ennemis l'année dernière quand Ehud Olmert était au pouvoir, M. Netanyahu avait affirmé en novembre que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, "n'avait pas renforcé son image en tant que médiateur objectif et équitable".
Les relations entre Israël et la Turquie se sont tendues depuis l'opération militaire d'envergure menée par l'Etat hébreux dans la bande de Gaza en hiver dernier, Ankara ayant fortement condamné cette offensive.