La diplomatie américaine version Obama se déploie au Proche-Orient
Deux émissaires, personnalités importantes de la diplomatie américaine, se rendent à Damas samedi pour renouer le dialogue et font un crocher à Beyrouth pour rassurer au préalable le voisin libanais.
Jeffry Fletman, ancien ambassadeur au Liban et actuel secrétaire d’Etat adjoint, et Daniel Shapiro, chargé du Proche-Orient à la Maison Blanche, ont rencontré le Premier ministre libanais et son chef de la diplomatie.
« Nous sommes ici pour dire aux libanais, et en premier lieu à nouveau samedi au Liban, que nous soutenons la souveraineté et l'indépendance du Liban (…) Et que nous appelions le tribunal spécial pour le Liban », a précisé M. Feltman.
L'objectif étant de bien montrer que la reprise des relations avec la Syrie ne se fera pas au détriment du pays du cèdre.
Barak Obama l'avait annoncé lors de sa campagne : sa diplomatie se déploie ainsi sous un nouveau jour au Proche-Orient. La Syrie, tout comme par ailleurs l'Iran, n'est plus classée dans le camp du mal, comme l'avait décrété Bush.
Les relations américaino-syriennes s'étaient brutalement détériorées après l'invasion de l'Irak, en 2003. Le gel s'est accentué après l'assassinat, en février 2005, du Premier ministre Rafic Hariri.