Liban : poste vacant à la tête de l’armée, un casse-tête politique
Les dirigeants politiques tentent de trouver un consensus pour la nomination d'un nouveau commandant de l'armée. Michel Sleimane, qui occupait ce poste a été élu président de la république le 25 mai dernier.
Nabih Berri, président du Parlement, a rencontré mardi le chef de la majorité Druze, Walid Jumblatt et le ministre de la Défense Elias Murr pour discuter de cette nomination. Des discussions fort animées, semble-t-il.
"L'armée est la garantie de la sauvegarde de l'unité nationale", a déclaré le général Shawqi, placé provisoirement à la tête ce l’institution. Selon lui, le dernier attentat à la bombe à Tripoli, qui a fait 17 morts, la visait tout particulièrement.
Les discussions des dirigeants politiques libanais portent également sur le prochain dialogue national consacré au débat autour de la stratégie de défense, notamment.
Selon Wali Jumblatt, il n’est pas question pour l’instant d’ajourner la tenue de ce dialogue.
Le chef des députés du Hezbollah, Mohammed Raad, a cependant affirmé que le dialogue national restait toujours subordonné à l'application de la 3e clause de l'accord inter-libanais de Doha, laquelle prévoit l'élaboration d'une nouvelle loi électorale.
Les prochaines élections législatives au Liban sont prévues au printemps 2009