Nucléaire: amorce d’un dégel dans les relations entre l’Iran et les puissances occidentales

Un projet d’accord serait fin prêt qui prévoit l’acceptation par l’Iran de l'enrichissement à l'étranger de son uranium dans le cadre de son programme nucléaire civil. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) attend de réunir l’approbation de toutes les parties.

L’Iran, les Etats-Unis, la Russie et la France devraient donner leur accord officiel ce vendredi avant minuit. Sauf surprise de dernière minute, la chose semble convenue et un dégel pourrait bien s’amorcer entre l’Iran et les puissances occidentales.
Le texte est jugé « équilibré » par les uns et les autres et l’ambiance est plutôt « sereine », rapporte le correspondant de RFI à Vienne.

Selon cette même source, qui cite des diplomates gardant l’anonymat, on insiste sur l’importance historique d’un accord « gagnant-gagnant ».

Voilà que l’on parle même à présent de réintégration du régime des mollahs sur la scène internationale. Américains et Français ne cacheraient pas leur enthousiasme et l’Iran serait sur le point d’être blanchi de tous soupçons.

Si un tel dénouement venait à être confirmé, ce serait à n’en point douter une douche froide pour Israël qui projette depuis quelque temps une attaque militaire sur les installations iraniennes.

Ce désamorçage de la « bombe » des Mollahs pourrait alors créer de nouvelles conditions pour une reprise apaisée des négociations entre Israël et les palestiniens.

Mais encore faut-il que l’Etat Hébreu accepte le minimum de conditions qui lui sont exigées pour ce faire : l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie et la levée du blocus sur Gaza.