L’Olympique de Marseille (OM) écrase le PSG à coup de 3-O

Quoique  bousculé en première période, l'OM a finalement eu raison du PSG à trois reprises, par Ben Arfa (15e), Lucho (54e) puis Cheyrou (70e), pour s'imposer dans le Clasico (0-3), dimanche, en clôture de la 26e journée de Ligue 1.

 Un score sévère pour les Parisiens, qui permet aux Olympiens de s'affirmer dans la course au titre.

"On a bien démarré ce match, mais on a pris ce but qui nous a fait très mal. Prendre 0-3 c'est sévère, on aurait pu revenir à 1-2, ça aurait changé la physionomie du match. L'OM a mérité sa victoire. C'est difficile pour nous, mais il ne faut pas lâcher. On a pris une grosse claque ce soir", a déclaré Claude Makeléle, à la fin du match.

"A la mi-temps j'ai dit à mes gars qu'il y avait des miracles même en football, on a concédé énormément d'occasions, Paris a fait une très bonne première mi-temps où ils nous ont mis de la pression et de l'agressivité. On était plutôt diesel ce soir. On a eu une meilleure maitrise technique en deuxième mi-temps. Ce soir la différence se fait entre une équipe en confiance et dans une spirale positive et l'autre qui est dans le doute. Nos supporters avaient à coeur de venir ici, je pense qu'ils sont fiers de nous ce soi," a commenté l'entraineur Didier Deschamp.

Des incidents ont éclaté à proximité du Parc des Princes, à moins de deux heures du coup d'envoi de PSG-OM.

Des supporters parisiens ont lancé des bouteilles de verre sur les forces de l'ordre. Ces dernières ont répliqué avec un tir de gaz lacrymogène pour disperser les fauteurs de trouble.

La pluie a commencé à tomber sur la foule, retenue par un cordon de policiers pour éviter tout contact avec le car des joueurs marseillais, attendu quelques minutes plus tard et les incidents ont alors éclaté et duré une demi-heure.

Les supportes marseillais étaient pour cette fois absents des tribunes. Les clubs ayant décidé de boycotter le déplacement en réaction aux mesures de sécurité mises en place par le ministère de l’Intérieur pour prévenir les risques habituels d’affrontements.