Relations américano-syriennes : le dégel se poursuit

Les Etats-Unis font de nouveaux pas vers le rétablissement du dialogue avec Damas. Deux émissaires américains vont être dépêchés en Syrie pour entamer des « conversations préliminaires ».

La diplomatie américaine joint le geste à la parole, suite à la volonté exprimée par Barak Obama d’ouvrir le dialogue avec les pays du Proche-Orient et avec le monde arabe en particulier.

D'Israël où elle se trouve après avoir participé à la conférence des donateurs à Charm el-Cheikh, en Égypte, la Secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a déclaré : « cela vaut la peine de faire l'effort d'y aller et d'entamer ses conversations préliminaires ». Non sans souligner que son pays «n'engageait pas de discussion pour le plaisir » mais pour que les États-Unis et leurs pays alliés en tirent un bénéfice.

Les relations entre les deux pays se sont tendues après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri. Les États-Unis, comme le reste des pays occidentaux, y ont vu la main de Damas. La Syrie nie toute implication, en attendant que le tribunal spécial pour le Liban, récemment installé, face toute la lumière sur l'événement.