Syrie : libération de deux membres de l’opposition

Le pouvoir Syrien commencerait-il à relâcher la pression surs ses opposants ? Mahmoud Najjar et Hassan Qassem avaient été arrêtés à Alep, le mois dernier, ont été remis en liberté. Tous deux sont adhérents au mouvement d’opposition organisé sous l’appellation « Déclaration de Damas »

 

Ce mouvement a vu le jour en 2005. Il rassemble les partis laïques ainsi que les Frères musulmans (basés à Londres), lesquels s’étaient alors entendus sur un texte fondateur réclamant « un changement démocratique et radical ».

Le congrès créant un Conseil national s’est tenu en 2007, mais la majorité de ses membres ont été arrêtés, selon l'Organisation nationale des droits de l'Homme en Syrie (ONDHS).

Ils font l’objet de graves accusations, du genre « propagation d’informations mensongères qui affaiblissent le moral de la nation et le sentiment national, tentative de modification du statut politique et économique de la nation, incitation à des dissensions raciales et confessionnelles et d’atteinte à l’Etat ».

Le procès de 12 d'entre eux doit s'ouvrir le 30 juillet, selon l'ONDHS.

Figurent notamment parmi eux Fidaa Horani, présidente du Conseil national de la "Déclaration de Damas", l'écrivain Ali Abdallah, le médecin Walid Bounni, l'écrivain et secrétaire du Conseil national Akram Bounni, et l'ancien député Riad Seif.