Nicolas Sarkozy à Bethléem : Mahmoud Abbas « un homme de paix »

Rendu à Bethléem pour rencontrer Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, Nicolas Sarkozy a renouvelé ses propos de la veille, devant la Knesset au sujet de la création d’un Etat palestinien.

Les médias français ont donné un large écho à une phrase jugée significative de la position de la France dans laquelle le chef de l’Etat assure « qu’il n’y a pas deux langages » l’un à la Knesset et l’autre en Palestine.
Autre phrase que les journaux d’information continue n’ont cessé de marteler : le message de fermeté à l’adresse du mouvement islamique Hamas. « On ne discute pas avec les terroristes », a dit Nicolas Sarkozy. On rapporte en revanche qu’il a rendu un hommage appuyé à Mahmoud Abbas, « un homme de paix, un interlocuteur en qui nous avons confiance » a-t-il jugé.

Cela étant, la diplomatie souterraine n’en poursuit pas moins son chemin. Le mouvement islamique s’est imposé comme interlocuteur et des contacts ont lieu avec ce dernier. Un ancien haut diplomate français serait mis à contribution. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères avait quasiment confirmé ces prises de contacts, lors d’une récente interview sur Europe 1.

Par ailleurs, un fait divers a semé la panique lors de la cérémonie de départ du président français à l'aéroport international Ben-Gurion.. L’agence de presse Xinhua rapporte qu’un officier des garde-frontières d'Israël est mort accidentellement, tué par balle mardi.
Le soldat, qui faisait partie de la garde d'honneur, aurait été blessé par un tir parti accidentellement de son arme et il aurait succombé à ses blessures. Une enquête a été lancée.
Le coup serait parti après qu'il fut tombé du poste d'observation, en haut d'un immeuble, où il se trouvait pour assurer la sécurité de la cérémonie, selon le site Internet du quotidien local Jerusalem Post.
D'après Israel Radio, le soldat était à 100 ou 200 m de l'avion.
Immédiatement après l'accident, le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président israélien Shimon Peres ont été emmenés vers leurs voitures blindées par leurs gardes du corps pendant que M. Sarkozy et son épouse étaient évacués vers l'avion présidentiel. (Source: Xinhua)