TFC-MHSC (1-1) : 4 supporters montpelliérains blessés à Toulouse à coups de matraque et de gaz
Par nicolas éthèvePublié le
Quatre supporters du MHSC ont été blessés à coups de matraque, ce soir, à la sortie du stade toulousain. Présent sur les lieux, Casti dénonce une "violence gratuite".
« A la fin du match, un supporter a été vigoureusement interpellé par la SIR (Section d’intervention Rapide) qui avait l’air sûre de son fait », explique un témoin pour Médiaterranée.
Problème pour cet ultra et les 80 autres supporters à ses côtés : ce montpelliérain qui avait fait le déplacement à Toulouse dans le nouveau derby de la future grande région qui s’annonce, n’avait rien fait de mal et ne méritait pas un tel traitement. S’en sont suivis, selon nos informations, des coups de matraques de la SIR et des CRS qui ont fait 4 blessés, dont certains nécessitant des points de suture à la tête…
Dans le début de cette vidéo filmée par un témoin, on voit bien les coups des CRS sur les supporters de Montpellier :
Les faits parlent d'eux-même............Toulouse-Pailladins fans !!!
Posté par Liberté Pour Les Auditeurs sur dimanche 1 novembre 2015
Après cette séquence, c'est la SIR qui a poursuivi les coups de matraques télescopiques, regardez cette vidéo exclusive transmise à Médiaterranée par un supporter :
Coups de matraques de la SIR sur les supporters de Montpellie ...Coups de matraques de la SIR sur les #supporters de #Montpellier à #Toulouse, un témoignage #vidéo exclusif de Médiaterranée. #TFC #MHSC, plus d'infos sur ces incidents ici -> http://bit.ly/1RFC11U
Posté par Médiaterranée Languedoc-Roussillon sur dimanche 1 novembre 2015
Dommages
Présent sur les lieux, Casti, le supporter montpelliérain déjà victime d’un tir de Flash-Ball fatal dans l’œil, témoigne alors que les incidents sont désormais clos :
« C’était de la violence gratuite de la part des forces de l’ordre. Tout s’est envenimé quand ils ont vu qu’on attendait que le supporter montpelliérain interpellé soit relâché… Alors que nous n’avions rien fait, les coups de matraques sont tombés ! Ce soir, on a lancé du gaz lacrymogène à 1 mètre de mon œil et un agent de la SIR m’a dit ensuite "si c’était moi, je t’aurais arraché les deux yeux !" »