Burkina Faso : l’ambassade française attaquée à Ouagadougou
Par nicolas éthèvePublié le
L’attaque n’a pas encore été revendiquée, mais elle a toutes les allures du terrorisme.
Selon de nombreux témoins, cinq hommes armés ont ouvert le feu, ce vendredi matin, dans la capitale du Burkina Faso. Leurs cibles ? L’ambassade française et l’état-major des armées.
D'après le gouvernement burkinabè, quatre assaillants ont été « neutralisés », les attaques visaient l'ambassade de France et l'état-major des armées. Une information que confirme également ce témoin sur Twitter :
L'Elysée a indiqué à l'AFP que le président français Emmanuel Macron est « tenu informé en direct par ses équipes de l'évolution de la situation ». « Les ressortissants français présents à Ouagadougou doivent suivre les instructions de l'ambassade, en restant confinés », a également déclaré l'Elysée.
Confiné dans les locaux de son lieu travail, près de l'état-major, un témoin français a expliqué ce qu'il avait entendu auprès de nos confrères de RFI :
« Une grande explosion, le bâtiment entier a tremblé, certaines vitres se sont cassées. Et s’en est suivi rapidement quelques tirs d’armes automatiques. La plupart des gens sont rapidement descendus au sous-sol pour se protéger. Certaines personnes qui étaient à l’institut français sont venues se réfugier aussi. Apparemment ils ont été carrément soufflés par l’explosion, sont tombés de leur chaise. »
« Le calme est revenu, les gens ont pu retéléphoner un peu autour d’eux. Les gens sont plutôt calmes. On est assis dans les couloirs en attendant de savoir si on peut être libérés et rentrer à nos hôtels ou chez nous. »
A suivre !
Mise à jour du 3 mars 2018, à 9h30 : Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "tentative d'assassinat terroriste" après les deux attaques visant l'Ambassade de France et l'état-major de l'armée burkinabée ce vendredi 2 mars à Ouagadougou au Burkina Faso. Attaques qui ont entraîné la mort d'une trentaine de personnes et causé plus de 80 blessés. Pour l'heure, ces attaques simultanées nt'ont pas été revendiquées.