Un « djihadiste » piégé par la géolocalisation se fait repérer au fil de ses tweets

Mark Taylor alias Kiwi Jihadi, « djihadiste » neo-zélandais, a publié durant trois mois des tweets sans se douter qu’il pouvait ainsi être suivi à la trace dans son sinistre voyage sur les routes du crime auquel se livrent les intégristes islamistes en Syrie.

Un site canadien, Ibrabo, qui piste cette graine d’assassins, a pu ainsi facilement le repérer et reconstituer son itinéraire dans les territoires investis par les hordes de l’Etat islamique (EI). Le site aurait même localisé une maison, au sud-ouest de la ville de Tabka, dans laquelle le sombre Kiwi Jihadi aurait passé une semaine.

45 tweets après, le soldat de Daesh tente d’effacer ses messages, mais il avait bel et bien été piégé par la géolocalisation. Son compte a été suspendu, suscitant sans doute la rage de ses chefs. Il semblerait que depuis lors instruction a été donnée de veiller à désactiver la géolocalisation des smartphones.