Maroc : mohamed VI revient sur sa décision de grâce royale

Suite aux multiples mouvements de protestation, le roi Mohamed VI a fait part de sa décision d'annuler la grâce royale pédophile espagnol. Sa Majesté semble avoir cédé aux pressions de la société civile qui a crié au scandale dès l'annonce de la libération de Daniel Galvan Fina.

 

Le Cabinet Royal, n'a pas manqué de préciser « le caractère exceptionnel » de cette décision étant donné « la gravité des crimes qui sont reprochés à Daniel Galvan Fina » et « la nécessité du respect du droit des victimes ».

 

Le cabinet a aussi indiqué que le concerné ne se trouve plus sur le territoire marocain et que ce retrait de grâce devra être examiné par le ministère de la justice espagnole.

 

 

La justice marocaine a été pointée du doigt à plusieurs reprises ces derniers mois, suite aux jugements cléments prononcés en matière de viols et à l'impunité dont jouissent de nombreux pédophiles dans le pays. La sentence prononcée en premier lieu à l'encontre de Daniel Galvan Fina avait le mérite d'être à la hauteur des crimes commis, mais cet épisode de grâce royale n'a fait que discréditer le système judiciaire déjà très contesté.

 

L'adhésion à certaines valeurs morales ne doit pas se résumer à la signature et ratification de traités internationaux pour la défense des droits des enfants. Elle implique aussi une lutte sans merci contre ces réseaux pédophiles bien implantés au Maroc et bénéficiant de complicités à tous les échelons.