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La jeunesse Marocaine monte au créneau sur Facebook

Un mois après les premières manifestations pacifiques organisées dimanche 20 février dans plusieurs villes du Maroc, le mouvement Jeunesse sur Facebook appelle à une grande manifestation le 20 mars prochain.

Les organisateurs revendiquent des réformes politiques, la démission du gouvernement dirigé par le  Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, et la dissolution du parlement.

Les manifestions sont soutenues par une vingtaine d'associations civiles et des droits de l'Homme, dont l'Association marocaine des droits humains, la jeunesse du mouvement islamiste Justice et bienfaisance (mouvement interdit) et quelques partis de la gauche marocaine comme le parti d'Annahj Addimocrati, le Parti Socialiste unifié, le Parti de l'Avant-garde Socialiste démocratique et le Parti du Congrès ttihadi.

Ces partis et associations se sont exprimés dans des communiqués distincts appelant à «respecter la volonté des citoyennes et des citoyens marocains de manifester pacifiquement ainsi que leur droit de s'exprimer d'une manière civilisée sur leurs aspirations à un Etat, où ils jouissent de la liberté, la dignité et des droits les plus élémentaires».

La marche du 20 février s'est déroulée globalement dans le calme, les manifestants ont scandé des slogans revendiquant des réformes constitutionnelles et politiques. Les forces de l'ordre ne sont pas intervenues.

Les villes de Tanger, Tétouan, Larache, Al Hoceima, Sefrou (Nord du Maroc), Marrakech et Guelmim (Sud du Maroc) ont toutefois été secouées par des actes de violences. Cinq corps calcinés avaient été découverts dans une agence bancaire qui avait été incendiée à Al-Hoceima.