Incroyable loupé de la justice qui permet à un meutrier présumé de sortir de prison libre comme l'air
Par tatianaPublié le
Le suspect numéro un impliqué dans le meurtre du disc-jockey Claudy Elisor, tué en 2011 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis),vient d'être remis en liberté. Il est sorti de la maison d'arrêt de Villepinte suite au mauvais fonctionnement du fax du parquet de Bobigny. Celui-ci avait 20 jours pour répondre à la requête du détenu.
En effet, ce serait une enquête suite à la demande d'appel du détenu restée sans réponse qui révèlera par la suite que "le document d'appel du détenu n'était jamais arrivé à la chambre d'instruction: il manquait de l'encre dans le fax."
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c'est tout naturellement que l'avocat du suspect maître Gilles-Jean-Portejoie, suite à cette erreur de procédure, a saisi la chambre d'instruction ce mercredi pour demander la libération pure et simple de son client. Détenu "arbitrairement", ce dernier sera relâché dans l'après-midi. D'après l'avocat du suspect, son client pourra désormais profiter de sa liberté pour "préparer plus sereinement sa défense".
Retour sur l'agression de Claudy Elisor
Père de famille et DJ amateur, Claudy Elisor est battu à mort le soir du réveillon du jour de l'an en 2011. Une dizaine de jeunes hommes, tous âgés d'une vingtaine d'années vont le rouer de coup et le laisser pour mort. Claudy Elisor aurait un peu plus tôt dans la soirée refusé à un jeune homme l'accès à une soirée qu'il organisait à la salle des fêtes du Blanc-Mesnil. Ce dernier, furieux aurait organisé le passage à tabac du disc-jockey. La victime décèdera à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne.
Quatre suspects seront interpellés par la brigade anti criminalité et antigang. Parmi eux, celui libéré ce mercredi. Ils seront tous placés en détention provisoire.
A l'annonce de la remise en liberté du principal suspect, la famille de la victime, qui, après l'agression en 2011 avait regretté le manque de réaction du gouvernement, s'est dite aujourd'hui "profondément affligée" de cette libération du présumé crilminel.