Vidéo : La belle histoire d’un loup bientôt de retour au Pic Saint-Loup, comme "L’Evidence" le veut ?
Par nicolas éthèvePublié le
Les 1er et 2 octobre derniers, "L’Evidence", le loup de Thomas Monin, a posé ses pattes sur la place de la Comédie, à Montpellier ! Emblème du "Grand Pic Saint-Loup fait sa Comédie", les yeux logiquement rivés sur les Trois Grâces de Montpellier, notre adorable loup a bien évidemment fait l’objet d’une table-ronde culture et patrimoine animée par Virginie Delaban Galligani. Zoom en vidéo sur la belle aventure du sauvetage du loup et ses perspectives d'avenir !
Autour de cette table-ronde, la "dreamteam" qui a suscité un grand élan citoyen pour sauver le loup vandalisé le 20 octobre 2015. A savoir, Gwenaëlle Guerlavais, ex-journaliste qui a créé son agence de communication Ecrire pour être vu et habitante des Matelles, Martine Durand-Rambier, Vice-Présidente Culture et patrimoine du Grand Pic Saint-Loup, François Baraize, expert en politiques culturelles sur le plan théorique comme sur le plan pratique, Thomas Monin, l'artiste créateur de "L’Evidence" louvesque, et bien sûr Nicolas Ethève, de notre journal Médiaterranée qui a filmé cette table ronde !
Il était une fois un loup
Au tout début du commencement de cette histoire, il était une fois un loup. Un loup qui avait posé ses pattes sur un sentier sauvage du Pic Saint-Loup dans le cadre de l’exposition Aux bords des Paysages et avait immédiatement séduit le public. Un public immédiatement sensible à cette œuvre d’art magistrale qui était tout naturellement entré en dialogue avec elle, de nuit, comme de jour.
Malheureusement, il y a un an presque jour pour jour, un ou deux malotrus avaient sans doute eu l’indélicatesse de vouloir monter sur le dos de la bête et eu sa peau au passage, l’avachissant au risque qu’elle ne se relève plus. Mais c’était sans compter sur l’amour qui avait unis pour toujours les admirateurs de cette œuvre d’art sauvagement belle.
Suite au lancemement d’une opération de crowfunding orchestrée par le dreamteam du loup, de nombreux citoyens ont mis la main au pot commun lancé pour la survie de "L'Evidence", en mode crowfunding. Touchés au cœur par cet élan citoyen, les élus de la communauté du Grand Pic-Saint-Loup ont eux aussi mis la main à la poche, sur leurs propres deniers personnels, sans engager les finances publiques de la collectivité, afin de boucler le budget de la restauration du loup, ce qui est particulièrement remarquable et peut-être même inédit dans l’hexagone.
Une aventure inédite
C’est toute cette belle aventure qui est racontée dans cette vidéo de Médiaterranée où se trouve aussi posée la question de l’avenir du loup, pour l’heure revenu au bercail de sa création dans la Nièvre. Dans cette séquence vidéo pleine de vitalité que nous vous invitons chaleueusement à regarder et à écouter du début à la fin, Martine Durand-Rambier, Vice-Présidente Culture et patrimoine du Grand Pic Saint-Loup, souligne bien, elle-aussi, l’exceptionnelle aventure de « L’Evidence ». Cette évidence du loup de Thomas Monin qui en est arrivé, avec toute sa grande troupe de bergers rassemblés autour de sa cause et sous le regard de tous les autres humanoïdes qui ont suivi, même de loin, sa fascinante histoire conclue par ce destin : être un loup artististique et devenir l’emblème du Pic Saint-Loup.
Quel avenir pour le loup du Pic Saint-Loup ?
La question de son retour au Pic Saint-Loup que nous nous avions posée ici sur Médiaterranée sera donc abordée lors du prochain débat d’orientation budgétaire de la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup. Et au vu de tout ce qu’il s’est passé et dit jusqu’ici, il se pourrait fort bien que le loup revienne poser ses pattes par-ci, par-là, sur ce grand territoire du Pic Saint-Loup qui dénombre 36 communes, représente 10% du territoire héraultais et mène une politique culturelle moderne et ambitieuse. Si ce n’était pas le cas, ce serait un double arrache-cœur pour tous ceux qui, comme Médiaterranée, sont immédiatement tombés amoureux de cette œuvre d’art, se sont instinctivement mobilisés pour sa réfection et se trouvent dès lors convaincus que le loup du Pic Saint-Loup se trouve aujourd’hui être l’emblème culturelle et patrimoniale ultime de ce territoire exceptionnel.
Chose que résume parfaitement bien Gwenaëlle Guerlavais, auteure de ce selfie pris au côté de "L'Evidence" avec le coeur vibrant de sa dreamteam naturellement hurlante comme un loup, sur la place de la Comédie :
« "L'œuvre d'art est devenue patrimoine". Puissent les élus du Grand Pic Saint Loup entendre François Baraize... et qu'acheter l'œuvre de Thomas Monin, aujourd'hui symbole du Pic Saint-Loup, devienne une Evidence. Après avoir été l’emblème de la Comédie fait son Pic, le loup est reparti dans l'atelier de l'artiste, dans la Nièvre, après une année fabuleuse au nord de Montpellier. Encore mille mercis à tous ceux qui ont démontré que l'engagement citoyen et la volonté populaire pouvaient aider à accomplir de belles choses aux côtés des élus. Merci à Midi Libre, La Gazette de Montpellier, à l'Art dans l'air d'en avoir parlé et bien sûr à Médiaterranée qui suit l'aventure depuis le début. »
En attendant le belle suite à venir en mode éternellement happy end pour le loup du Pic Saint-Loup, regardez la vidéo de la table-ronde culture et patrimoine dédiée à la belle aventure de "l’Evidence" et à son devenir :