Sommet international sur l’Intelligence artificielle (IA) à Paris, un bouleversement phénoménal impulsé par la Chine et les USA
Par N.TPublié le
Les 10 et 11 février, le Grand Palais à Paris accueille un sommet international dans le cadre d'une semaine dédiée à l’IA lancée le 6 février. Cet événement est organisé par la France et coprésidé par l'Inde. Il réunit des leaders mondiaux, des représentants d'entreprises technologiques et des décideurs politiques. L'objectif est de discuter des stratégies globales face à la concurrence croissante des États-Unis et de la Chine, qui dominent actuellement ce secteur. L’Europe tente de prendre ce train en marche.
L’IA, de quoi s’agit-il au juste ?
Il n’y a sûrement pas de définir unique de l’intelligence artificielle (IA). L'on peut sans doute la désigner comme la capacité de machines à reproduire certaines fonctions cognitives humaines, une performance exceptionnelle, ouvrant des perspectives immenses.
Concrètement, cet engin phénoménal se nourri d’algorithmes et de modèles mathématiques qui lui permettent de traiter des données à grande échelle et vite, et de prendre des décisions, de générer du texte, des images, ou même de la musique, ce qui ne signifie nullement le remplacement de l’intelligence humaine. L’IA est incapable de comprendre, tout comme nous, le sens et la portée du résultat produit. Elle est bien entendue dépourvue de conscience.
L’IA connaît un développement accéléré et son usage se démocratise. Le grand public y a désormais accès avec facilité, cette interaction avec des systèmes n’est plus une affaire d’experts. On ne peut que s’en réjouir et être fasciné par ses potentialités, mais des questions pour le moins délicates se posent concernant l’impact de cette « révolution » sur l’emploi, l’éducation ou la créativité.
L’IA transforme en effet de nombreux secteurs, du travail à l’art, en passant par la médecine. Elle automatise des tâches répétitives, améliore l’efficacité, et ouvre de nouvelles possibilités créatives. Si l’on veut rester optimiste, car rien n’est encore vraiment établi pour l’instant, l’IA pourrait créer de nouveaux métiers, en compensation de la suppression de certaines tâches et fonctions.
La nécessité de règles strictes d’éthique et de dispositifs de surveillance
L’impact environnemental de l’IA est un autre enjeu majeur. Les modèles d’IA, surtout ceux de grande envergure, consomment énormément d’énergie et nécessitent des infrastructures coûteuses en ressources. C’est là un des grands défis dans un monde qui connaît des transformations considérables au plan écologique.
Au final, on peut sans doute penser que nous avons tout à gagner avec l’explosion de l’Intelligence artificielle, en veillant toutefois à poser des règles strictes d’éthique et des dispositifs performants de surveillance et de détection de toutes les malversations possibles.