Les journalistes palestiniens espèrent recueillir "des centaines de milliers de signatures" qui seront adressées à l'ONU.

Montpellier : Le Club de la presse défend la liberté de circulation des journalistes palestiniens

Le Club de la presse Montpellier Languedoc-Roussillon se mobilise aux côtés des journalistes palestiniens qui ont lancé une pétition destinée à être transmise à l'ONU, afin que l’État israélien respecte enfin leur droit de circulation et de travail.

Le Club de la presse Montpellier Languedoc-Roussillon a décidé de soutenir la pétition lancée en juillet par les journalistes palestiniens pour défendre leur liberté de circulation en transmettant à ses adhérents leur texte soumis à signature.

Dans cette pétition consultable intégralement en Français, ici, sur le site de l'AFPS, les journalistes palestiniens expliquent que « les autorités israélienne restreignent quotidiennement la liberté de mouvement des journalistes palestiniens en Cisjordanie-même avec plus de 505 check­points militaires, entre la Cisjordanie et Jérusalem-Est, entre la Cisjordanie et les territoires occupés en 1948 et entre la Cisjordanie et la bande de Gaza ».

Violations du droit international

« Malgré les campagnes continues menées par plusieurs groupes de journalistes et les organisations de la société civile pour faire pression sur le gouvernement israélien afin de changer sa politique à cet égard, les forces israéliennes continuent à rejeter les cartes de presse palestiniennes et les cartes de membre de la Fédération internationale des journalistes, tout en reconnaissant ces mêmes cartes aux journalistes Israéliens qui jouissent eux de la liberté de mouvement dans les territoires palestiniens occupés, alors qu’ils nous imposent à nous journalistes Palestiniens des heures d’attente aux check-points militaires », soulignent également les auteurs de cette pétition.

Ces derniers espèrent recueillir « des centaines de milliers de signatures » qui seront adressées à l'ONU afin qu'elle appelle « le gouvernement israélien à mettre fin à ces pr­atiques (…) vio[ant] le droit international ».