Voeux pour 2013 : Michel Vauzelle optimiste à la faveur d’un vent nouveau au sommet de l’Etat

La coopération autour de la Méditerranée, Marseille Capitale Européenne de la Culture et… l’arrivée de Bernard Tapie ont inévitablement marqué les vœux du président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur à la presse qui affiche sans surprise son optimisme.

Chargé par François Hollande d'une mission parlementaire en Méditerranée, Michel Vauzelle nourrit de grandes ambitions pour le rôle et la place de la France autour de la Grande Bleue.

"La France reste une grande puissance morale et doit jouer un rôle en Europe et en Méditerranée en se basant sur une éthique. La même que nous défendons depuis près de quinze ans à la Région en termes d'économie, d'emploi, de solidarité, de jeunesse. Ce qui nous impose des devoirs", a-t-il dit, convaincu d’avoir conforté les bases d’une coopération régionale avec les pays du Maghreb notamment.

Le déroulement de l’évènement Marseille 2013 donne du souci au président de Région qui a bien pris soin d’en faire part à la presse. Michel Vauzelle a expliqué qu’il envisageait de s’entretenir avec les maires de Toulon et d'Aix-en-Provence, qui restent réservés quant à leur participation, afin de trouver "une juste mesure, un équilibre politique" .

L’arrivée de Bernard Tapie enfin n’a pas manqué s’imposer lors de la séance des questions au président de Région. Que pense ce dernier du débarquement de l’homme d’affaires devenu patron de la presse régionale et dont le Yatch va jeter l’ancre face à l’Hôtel de Ville de la cité phocéenne? Michel Vauzelle veille à ne pas trop se mouiller et reste évasif.

"Je regarde tout ce qui se passe dans la presse au niveau national, au niveau international. Je n'ai pas à en dire davantage. C'est sans doute pour ça que Bernard Tapie m'a traité de faux-cul dans les colonnes de La Provence. Mais il gère ses affaires comme il l'entend. Nous sommes dans une société de culture ultra-libérale. C'est comme ça", commente-t-il vaguement.

Cela étant, Michel Vauzelle reste très optimiste pour l’avenir de la Région à la faveur du vent nouveau qui souffle depuis l’élection de François Hollande. « Pour la première fois depuis dix ans », il se réjouit de pouvoir enfin parler « avec le chef de l’Etat et le Premier ministre », car « les Régions étaient devenues incorrectes sous Sarkozy ».

« Nous avons évité le ridicule gâchis des conseillers territoriaux, la loi devant être abrogée. En revanche, nous jouerons notre rôle d'intermédiaire entre l'État et la métropole qui doit se développer autour de Marseille», martèlera-t-il.