Au Mali, Damien Boiteux, chef de bord d’un hélicoptère du 4e régiment, a perdu la vie, comme trois autres militaires français en Somalie, ces dernières heures. (Capture d'écran Ministère de la Défense)

Quatre soldats français tués au Mali et en Somalie, François Hollande annule sa visite à Marseille

Par nicolas éthève

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Au lendemain du lancement de l'intervention de la France au Mali, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a annoncé aujourd'hui qu'un soldat des troupes de l'armée française avait perdu la vie dans l'opération Serval destinée à mettre un terme à l'avancée des groupes islamistes qui occupent le nord du pays africain. Il s'agit du lieutenant Damien Boiteux, chef de bord d’un hélicoptère du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales de Pau.

Suite à cet événement, François Hollande, le président de la République française a décidé d'annuler son déplacement à Marseille, Capitale européenne de la Culture, pour convoquer un Conseil de défense qui s'ouvrira cet après-midi à 15 heures.  C'est Jean-Marc Ayrault, le premier ministre du gouvernement français qui le remplacera pour présenter ses vœux à la Culture dans la deuxième Ville de France où le Président de la République devait également visiter le MuCEM (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), inauguré aujourd'hui.

En Somalie, l'otage militaire Denis Allex a été exécuté

Toujours sur le continent africain, en Somalie où sévit le groupe armée Shebab, un mouvement islamiste rallié à Al-Qaïda, Denis Allex lui aussi trouvé la mort dans les dernières heures. La Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) avait décidé de mener une opération la nuit dernière libérer ce militaire retenu en otage en Somalie depuis le 14 juillet 2009.

« Denis Allex avait été enlevé à Mogadiscio alors qu’il effectuait une mission officielle d’assistance auprès du Gouvernement Fédéral de Transition (GFT), explique le communiqué du ministère de la Défense. Face à l’intransigeance des terroristes, qui ont refusé pendant trois ans et demi toute négociation, et qui retenaient Denis Allex dans des conditions inhumaines, une opération a été planifiée et mise en œuvre. Le commando de la DGSE a fait face d’emblée à une forte résistance. Au cours de l’assaut, des combats violents ont eu lieu. Denis Allex a été abattu par ses geôliers, et en tentant de libérer leur camarade, deux soldats ont perdu la vie. Par ailleurs, 17 terroristes ont été tués au cours des combats. »

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