L'ancien ministre de la Culture avait poursuivi le Midi Libre  pour diffamation.

Rumeurs de pédophilie : Jack Lang est rétabli dans son honneur sur le site internet de Midi Libre

« Par jugement en date du 21 novembre 2011, le tribunal de grande instance de Paris (chambre civile de la presse) a condamné Alain Plombat, en sa qualité de directeur de publication et la société du journal Midi Libre, pour avoir diffamé Jack Lang dans un article mis en ligne le 31 mai sous le titre « ministre pédophile de Luc Ferry au Grand Journal : un nom sur toutes les lèvres ».

Le texte est publié en encadré depuis quelques jours tout en bas de la page d'accueil du site internet de Midi Libre. Le fruit d'une condamnation que souhaitait ardemment Jack Lang.

L'ancien ministre socialiste de la culture n'avait pas du tout goûté l'article publié dans les colonnes virtuelles du quotidien régional de référence qui le présentait comme la cible des propos prononcés par Jules Ferry sur le plateau de Canal +, quant à la perversité pédophile d'un mystérieux « ancien ministre » qui se serait fait remarquer au Maroc...

Le « papier » de Midi Libre, qui colportait la rumeur aussi persistante que nauséabonde d'un fantasmé penchant pédophile de Jack Lang, comme l'a souligné Guy Birenbaum sur son blog, avait bien été rapidement retiré du site au profit de versions beaucoup plus précautionneuses. Mais Jack Lang n'avait pas souhaité en rester là, ce qui tombe sous le sens, vu la gravité des accusations portées à son encontre.

Cet encadré publié sur le site de Midi Libre résonne donc comme un légitime combat pour la vérité des faits, contre les méfaits de la rumeur qui peut piéger tout un chacun, étant bien entendu que l'erreur est humaine... En 2012, Jack Lang qui a été désigné par le PS comme candidat aux législatives dans les Vosges, reste l'une des personnalités publiques préférées des Français.