Une bouteille contenant du GHB, plus connue comme "drogue du violeur", saisie à bord d'un train
Par tatianaPublié le
Un Égyptien contrôlé par la douane françaisese trouvait en possession d'une bouteille pleine de GHB et qui portait ortant la mention "Nitro". Les enquêteurs ont pensé dans un premier temps qu'il s'agissait d'explosifs. Les tests GHB effectués ont révélé la véritable nature du contenu de la bouteille.
C'est dans la nuit de mercredi à jeudi, à 23H45 que l'homme âgé de 33 ans, et vivant en Italie, avait été contrôlé dans le train effectuant le trajet Venise-Paris. La bouteille suspecte qu'il avait bien pris le soin d'emballer dans de l'aluminium puis du plâtre a tout de même éveillé les soupçons des contrôleurs de la douane française. Ces derniers ont procédé à la saisie de la bouteille et emmèné avec eux le passager.
Une enquête pour "transport et détention de produits explosif" a très vite été ouverte par le parquet de Besançon le jeudi, alors que l'homme était placé en garde à vue.
Une batterie de tests, réalisés dans un laboratoire mobile dépêché sur place (douane de Vallorbe) à la frontière franco-suisse va finalement donner une autre tournure à l'affaire. Le procureur de Besançon Alain Saffar a indiqué à l'AFP que "le produit avait réagi positivement aux tests de GHB". La bouteille ne contenait pas de l'explosif mais plutôt ce qui est désigné comme étant la "drogue du violeur". Le passager interrogé sur le sujet a déclaré ignorer la nature du produit contenu dans la bouteille.
Le GHB communément appelée la "drogue du violeur" est une substance interdite en France. Sa molécule très proche de l'acide gamma butyrique agit comme inhibiteur du système nerveux. Elle est utilisée par des personnes peu scrupuleuses dans le but d'entretenir des relations sexuelles avec des personnes non consentantes. Il est difficile à ce jour de chiffrer le nombre d'agressions sexuelles liées à cette drogue car 90% des victimes, souffrant d'amnésie, ne portent pas plainte.
En 2005, après plusieurs comas faisant suite à la consommation de GHB, un dispositif dénommé "fêtez clairs" avait été mis en place. Sa mission: sensibiliser la population sur les effets néfastes de cette drogue.