France: Hollande s’en remet à la « reprise économique » qui serait là…
Par N.TPublié le
Le chef de l’Etat s’est exprimé de l’Elysée pour le discours traditionnel du 14 juillet. Une intervention très attendue en raison de l’actualité politique plutôt mouvementée de ces dernières semaines, mais François Hollande a souvent botté en touche, sans rien dire de nouveau.
Interrogés sur TF1et France 2, le président s’est dit confiant dans «la reprise économique» dont il voit les premiers signes dans la production industrielle qui repart. Il a invité les français à chasser le «pessimisme».
S’agissant des impôts, il y aura des hausses en 2014 que si « elles sont nécessaires » et «dans l'idéal, le moins possible», a-t-il assuré.
Questionné à propos de la dernière polémique autour du gaz de schiste soulevée par la sortie du ministre du redressement industriel, Arnaud Montebourg, Hollande a été pour le moins clair. « Tant que je serais président, il n’y aura pas de gaz de schiste en France », a-t-il répondu.
Une loi datant de juillet 2011 interdit l’utilisation, comme aux Etats-Unis, de la technique de fracturation hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste. Montebourg avait plaidé en faveur de la création d’une entreprise publique pour une exploitation « écologique ».
François Hollande a parlé de « victoire » de la France contre le terrorisme au Mali. « La France, avec les Africains qui se sont mobilisés, l'Europe qui nous a soutenus, les Nations unies qui nous ont donné le cadre », « oui, c'est une victoire », a-t-il déclaré. La France compte encore 3 200 soldats au Mali, six mois après le début de l'opération "Serval".
Le président s’est dit « inquiet » face à la montée du Front National (FN), dénonçant un parti dont les mesures proposées risqueraient « d’enfermer » la France. « Les français qui votent pour m’extrême droite veulent sans doute que leur pays réussisse. Eh bien, je dois leur donner cette garantie », a répondu François Hollande.
En ce qui concerne les deux journalistes enlevés en Syrie, le chef de l'Etat a assuré que le gouvernement « faisait tout pour savoir d'abord où ils sont, pour connaître exactement les intentions de leurs ravisseurs ».
Le chef de l’Etat a évoqué le chiffre de "six", "sept" otages retenus au Sahel. « Nous avons hélas des informations plus mauvaises sur Philippe Verdon. Tout indique qu'il serait mort il y a déjà plusieurs semaines » a-t-il regretté.