Salle de l'Assemblée générale de l'ONU. (DR)

Syrie : l'Assemblée générale de l'ONU exige du pouvoir l’arrêt immédiat des violences contre la population

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi une résolution qui demande au gouvernement syrien de mettre fin aux violences contre sa population et d'autoriser l’accès des secours humanitaires.

Dans cette résolution adoptée par 137 votes en faveur, 12 votes contre et 17 abstentions, les Etats membres condamnent fermement 'la poursuite des violations généralisées et systématiques des droits de l'homme et des libertés fondamentales par les autorités syriennes".

Le texte "exhorte le gouvernement syrien à mettre immédiatement fin à toutes les violations des droits de l'homme et aux attaques contre des civils, à protéger sa population, à respecter pleinement les obligations que lui impose le droit international". Il condamne "toutes les violences, d'où qu'elles viennent".

La résolution exige que, sans plus tarder, "le gouvernement syrien fasse cesser toutes les violences et protège sa population; libère toutes les personnes qui ont été détenues arbitrairement en rapport avec les récents incidents ; retire toutes les forces armées et militaires syriennes des villes et agglomérations et les fasse réintégrer leur caserne d'origine; garantisse la liberté de manifester pacifiquement".

L'Assemblée générale des Nations Unies demande également que soit engagé "un processus politique sans exclusive qui soit dirigé par les Syriens et qui se déroule dans un climat exempt de violence, de peur, d'intimidation et d'extrémisme afin de répondre concrètement aux aspirations et aux préoccupations légitimes du peuple syrien".

La résolution soutient sans réserve "la décision prise par la Ligue des États arabes le 22 janvier 2012 visant à faciliter une transition politique dirigée par les Syriens vers un système politique démocratique et pluraliste".

L'Assemblée générale réaffirme par ailleurs "son attachement inébranlable à la souveraineté, à l'indépendance, à l'unité et à l'intégrité territoriale de la République arabe syrienne".