Panique sur les marchés financiers, nouvel effondrement des valeurs boursières

La panique a gagné une nouvelles fois les marchés financiers jeudi 18 août, suite à des raisons pour le moins confuses, allant de la mauvaise conjoncture de l'économie américaine, jusqu'à une faute de frappe d'un courtier, en passant par l'inquiétude suscitée par la mise en place d'une taxe sur les transactions financières.
La Bourse de Paris a dégringolé 6 %, dans un volume d'échanges faible de 2,978 milliards d'euros. A Londres, vers 17 h 20, l'indice Footsie chutait de 4,5 %. Vers 16 h 10, la Bourse de Stockholm perdait 6,4 %, celle d'Helsinki 6,7 %, celle d'Oslo 5,9 % et celle de Copenhague 4,9 %. A Francfort, le DAX perdait quant à lui 5,5 % à 17 h 20. Dans la foulée, les autres places européennes accentuaient leurs pertes : – 6 % à Rome, – 5,4 % à Madrid, – 4,4 % à Berne et Lisbonne. La Bourse d'Athènes, qui reflète l'économie la plus fragile de la zone euro, a aussi clôturé en forte baisse, à – 3,38 %.
Dans le secteur bancaire français, la Société générale a chuté de plus de 12 %, le Crédit agricole de 9 % et BNP Paribas de 8,24 %.
Wall Street a ouvert en forte baisse. A 17 h 20, le Dow Jones chutait de 4,1 %, le S&P 500 abandonnait 4,3 % et le Nasdaq cédait 4,5 %.
Les prix du pétrole enregistraient eux aussi un fort repli jeudi à l'ouverture à New York. Vers 15 h 10 sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en septembre s'échangeait à 84,92 dollars, en baisse de 2,66 dollars par rapport à la veille.
Sur le marché des changes, l'euro baissait toujours face au dollar. Peu après 15 heures, il valait 1,434 2 dollar contre 1,442 8 dollar mercredi à 23 heures.