Port d’armes en Amérique: la loi de la jungle
Par N.TPublié le
« Un jour de honte pour Washington ! » Barack Obama désabusé, écœuré, révolté, a crié sa colère devant le blocage par les sénateurs républicains et une poignée d’élus de son camp d’une législation fixant un minimum de restrictions au port d’armes, une interdiction de bon sens à des déséquilibrés, à des personnes avec des antécédents criminels…
« Mais qui donc représentons-nous ? » s'est interrogé le président des Etats-Unis, rappelant que 90% des américains sont en faveur de cette réforme à minima. Terrible aveu d’impuissance devant un système qui s’accommode de la violence meurtrière comme source de business, du port d’armes à feu comme mode de vie…
La pression des lobbys a fait voler en éclats la première tentative du genre dans l’histoire de la première puissance, sous le regard effaré de parents d’enfants abattus de sang froid par un monstre armé jusqu’aux dents. Des hommes politiques ont lâchement abdiqué, vendu leur âme sans hésiter, au mépris des vies humaines que leurs voix pouvaient encore préserver.
Dans la grande Amérique, l’argent qui a aussi une odeur de poudre se joue ainsi de la Démocratie au point d’en faire une porte grande ouverte à la barbarie. Les vendeurs d’armes ont eu le dernier mot. C’est la loi de la jungle.