France: un siège de fédération du Parti socialiste (PS) cible de tirs d’armes à feu

Le siège de la Fédération PS de l'Isère à Grenoble a été visé dans la nuit de dimanche à lundi 23 mai par des tirs d'armes à feu, rapporte l’AFP qui cite des sources policières. "Il y a une douzaine d'impacts sur le volet mécanique. Du verre a été brisé", a précisé de son côté le journal Dauphiné Libéré.

C’est « une atteinte insupportable à la vie démocratique dans notre pays », a réagi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. « Les dégradations de permanences d'élus et de formations politiques constatées ces dernières semaines sont, par essence, incompatibles avec l'exercice du pluralisme et la diversité des opinions garanties dans l'Etat de droit », a poursuivi le ministre dans un communiqué.

« Depuis des semaines, nous dénonçons ces actes de violence qui s'aggravent de jour en jour. Depuis des semaines, nous appelons l'ensemble de la classe politique et des responsables syndicaux à réagir à cette dérive funeste inconnue depuis les années 30. Un nouveau seuil a été franchi cette nuit », a commenté le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, dans un communiqué.

Des coups de feu ont été entendus vers 01h00 dans la nuit de dimanche à lundi par une habitante du quartier, situé à proximité de la gare de Grenoble.

Le ou les auteurs des tirs ont pris la fuite avant l'arrivée de la police. Une enquête pour « dégradation volontaire avec arme » a été ouverte et confiée à la Sûreté départementale de l'Isère.

Aucune trace de revendication n'a été retrouvée sur place.