Ain Amenas (Algérie), issue sanglante de l'attentat terroriste

Les restes d'un deuxième Canadien retrouvés parmi ceux des preneurs d'otages d'Ain Amenas

Un deuxième Canadien aurait été retrouvé après l'assaut, parmi les corps des présumés terroristes  impliqués dans la sanglante prise d’otages de la plate-forme pétrolière algérienne de Ain Amenas, a affirmé samedi dans la soirée Greg Cox, le porte-parole de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), sans toutefois fournir plus de précisions.

Au début du mois de mars en effet des restes humains appartenant à un Canadien avaient été retrouvés parmi les cadavres mais la GRC n’avait pas donné d’indications permettant de savoir s’ils appartenaient à un otage ou à un des attaquants liés à El Qaida.

Cependant, selon une source de sécurité, les tests ADN médico-légaux de la GRC auraient permis d’identifier le corps comme étant celui d’un présumé terroriste - confirmant ainsi les précédents rapports du Premier ministre algérien qui affirmaient qu'un Canadien était l’un des cerveaux de cette prise d'otages minutieusement planifiée.

Rappelons que ces attaques avaient commencé le 16 janvier sur le site pétrolier d’Ain Amenas, (Algérie orientale), et qu’ils s’étaient terminés dans un bain de sang avec la mort des otages étrangers ressortissants  de huit pays, dont la France, le Japon, les États-Unis et le Royaume-Uni. Au total, 37 otages et 29 attaquants avaient été tués dans la confrontation finale entre les islamistes et les forces de sécurité algériennes.

Les terroristes avaient revendiqué cet attentat, déclarant vouloir se venger d’une tentative de l’armée pour repousser Al Qaida Maghreb Islamique hors des frontières du pays vers le Mali voisin.

Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal  ainsi que des officiels de la Sécurité algérienne avait indiqué qu’un Canadien, identifié sous le nom de Chadad, était un coordinateur clé du groupe islamiste, responsable de la communication avec les média.

Des agents de la GRC ont alors été dépêchés sur les champs pétroliers concernés, où ils ont travaillé aux côtés des autorités locales pour aider à identifier les restes des personnes décédées.

Certains rapports avaient déjà fait état de la présence d’un Canadien, à la barbe blonde et à l"anglais impeccable, qui menait les négociations au téléphone durant de la prise d'otages jusqu'à l'assaut final.