Le cas Andreas Lubitz, inimaginable! « Il était 100 % apte à piloter un avion », selon la Lufthansa
Par N.TPublié le
Andreas Lubitz, 28 ans, a volontairement provoqué le crash de l’Arbus A320 après avoir verrouillé la porte du cockpit durant une brève absence du commandant de bord.
Une scène inimaginable, un chapitre de roman de science-fiction. Andreas Lubitz a fait preuve d’une « volonté de détruire l'avion » en actionnant volontairement les commandes de l'appareil pour lui faire perdre de l'altitude, a déclaré jeudi 25 mars dans la matinée le procureur de la République à Marseille, Brice Robin.
Mais qui est donc ce pilote artisan de l’horreur absolue ?
Les enquêteurs allemands ont débuté la perquisition jeudi soir des deux domiciles du copilote pour y trouver des « éléments personnels susceptibles d'éclairer les faits », a annoncé le parquet de Düsseldorf.
Lubitz avait deux résidences officielles : la maison familiale à Montabaur (Rhénanie-Palatinat), sa ville natale où vivent toujours ses parents, et un appartement à Düsseldorf, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Selon la compagnie qui l’employait, Lubitz était le moins expérimenté des deux pilotes de l'A320 de Germanwings. Il avait commencé sa formation en 2006, dans l'école de la Lufthansa à Brême.
Le patron de la Lufthansa a annoncé toutefois que « le copilote a interrompu, il y a longtemps, sa formation, mais qu'il a réalisé ensuite tous les tests nécessaires, il y a six ans ». Il avait alors travaillé pour la compagnie en tant que steward, selon la Lufthansa.
Après une nouvelle formation de onze mois, il avait commencé à piloter. Il était devenu premier officier en septembre 2013 chez Germanwings, et comptait 630 heures de vol sur l'A320.
Selon le PDG de la Lufthansa, Andreas Lubitz avait « réussi tous les tests médicaux, tous les examens techniques et de contrôle, il était 100 % apte à piloter un avion. Ses capacités techniques étaient excellentes, sans exception ».
« Nous essayons de mettre l'accent sur la capacité psychologique de nos candidats à prendre les commandes d'un avion », a rappelé le patron de la compagnie aérienne.
« Aucun système au monde ne pourrait empêcher. (...) Quelles que soient les mesures de sécurité que vous pouvez avoir dans une société, quelle que soit la rigueur des procédures, rien ne pourrait empêcher un tel acte isolé », a-t-l ajouté