Damas: 17 mort et 14 blessés dans un attentats à la voiture piégée
Par N.TPublié le
Au moins 17 personnes ont été tuées et 14 autres blessées samedi matin dans un attentat à la voiture piégée à Damas, a rapporté la chaîne de télévision nationale syrienne.
La voiture, contenant 200 kg d'explosifs, a explosé à la jonction de Zeinab sur la route de l'aéroport, dans le sud de Damas, a précisé la télévision.
Toutes les victimes sont des civils, a-t-elle ajouté, indiquant qu'une unité anti-terroriste procède à une enquête sur l'attaque.
la voiture piégée aurait été introduite la veille de l'attaque, vendredi, d'un pays arabe voisin de la Syrie. Selon l'organe du gouvernement Tishreen. Le véhicule était conduit par un terroriste-suicide. Une organisation islamiste radicale aurait orchestré l'attaque.
Le président français Nicolas Sarkozy, qui a effectué en septembre la première visite d'un chef d'Etat occidental en Syrie depuis cinq ans, a condamné l'attentat "barbare" et assuré Damas de "la pleine solidarité de la France dans sa lutte contre le terrorisme".
La Syrie, accusée de nouveau cette semaine par le président George W. Bush de soutenir le terrorisme, a connu ces derniers mois des assassinats et des incidents.
En août, le général Mohamed Sleimane, responsable de la sécurité du Centre d'études et de recherches scientifiques syrien, a été assassiné.
Le 12 février, Imad Moughnieh, un homme clé des opérations militaires du Hezbollah chiite libanais, a été assassiné dans l'explosion de sa voiture à Damas. Le Hezbollah a accusé Israël qui a démenti.
En juillet, les autorités avaient réprimé des troubles dans la prison de Saydnaya, l'une des plus grandes de Syrie, accusant des "condamnés pour des crimes de terrorisme et d'extrémisme" d'avoir provoqué des violences qui, selon une ONG, ont fait 25 morts.
La Syrie est sortie ces derniers mois de son isolement international avec notamment la visite de M. Sarkozy à Damas. Mais les liens restent très tendus avec Washington qui l'accuse de soutenir le terrorisme en appuyant le Hezbollah et en facilitant l'infiltration d'insurgés en Irak. L'administration Bush lui reproche également son alliance avec l'Iran.