Algérie: quand les mauvaises langues font de la politique….
Par N.TPublié le
Un objet volant bien identifié traverse l’espace politique algérien… le TAJ (Rassemblement Espoir d’Algérie), nouveau parti surgi de la nébuleuse islamo-nationaliste fait couler beaucoup d’encre dans une presse qui ne rate rien de ses premiers pas.
Monté à une vitesse fulgurante par un transfuge d’une formation islamiste jusque-là partie prenante dans l’exercice du pouvoir et ex-ministre des Travaux publics qui traînerait, dit-on, une casserole, mais que nul ne voit plus, le TAJ ratisserait large. Mieux, il aurait même, s’émerveille-t-on, l’effet d’un aspirateur, attirant militants déçus des autres partis et personnalités du monde des affaires…
Le TAJ se dit étranger à toute «idéologie», il affirme sa vocation de «rassembleur» attaché à la «démocratie comme idée et culture» et à «l’alternance pacifique et civilisée». Un véritable cadeau tombé du ciel !
D’aucuns, parmi les observateurs qui se disent au parfum, voient en cette formation une sorte de lego monté à la hâte pour se substituer aux partis au pouvoir devenus canards boiteux du système, appareils usés dont la survie exige des tours de passe-passe électoraux de plus en plus grotesques.
Les mêmes pronostiquent que le TAJ fera un carton aux élections municipales de l’automne 2012 et que son fondateur inspiré, Amar Ghoul, prendra alors les rênes du futur gouvernement… à l’ombre du très réputé Said Bouteflika, frère bien nommé du président de la République. Comme pour remettre les compteurs à zéro.
Mais allez savoir, quand les mauvaises langues font de la politique…