Israël détruit le dernier hôpital opérationnel dans le nord de Gaza
Par N.TPublié le
L'Organisation mondiale de la Santé annonce, le 27 décembre 2024, que l'hôpital Kamal Adwan, le dernier grand centre médical encore actif dans le nord de Gaza situé à Beit Lahia, n’est plus opérationnel suite à des opérations militaires israéliennes.
Ce raid a causé des dégâts considérables, notamment avec la destruction de divers services essentiels qui ont été incendiés. À l'heure actuelle, 60 membres du personnel médical et 25 patients sont dans un état critique, selon la même source.
Cette opération militaire intervient peu après le décès de cinq membres du personnel lors d'une frappe israélienne annoncé par le docteur Hossam Abou Safiya, directeur de l'hôpital. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas souhaité commenter cette attaque.
Des frappes à l’aveugle dans la logique génocidaire
Comme d’habitude, Israël affirme que son intervention avait pour but de mener des « opérations ciblées » contre des membres du Hamas. En réalité il s’agit de raids à l’aveugle dans la logique génocidaire du pouvoir israélien, désormais conforté par l’arrivée au pouvoir de Donald Trump et du silence complice de la communauté internationale, et en particulier l’Europe.
Sans surprise, les autorités israéliennes affirment avoir pris les précautions pour réduire les pertes humaines, c’est-à-dire que le carnage a été mesuré au préalable de façon à ne pas déclencher de nouvelles accusations de « crimes contre l’humanité » de la part d’ONG.
Cette énième poussée meurtrière de l’armée israélienne qui poursuit le nettoyage ethnique dans Gaza a pour résultat la destruction de la dernière unité de soins. Déplacés, bombardés au quotidien, affamés, traqués, exterminés de façon planifiés, les Gazaouis périssent dans l'un des génocides les plus épouvantables de l’Histoire.