Rachid Nekkaz lors d'un premier attroupement au coeur d'Alger durant les présidentielles... (DR)

Algérie : Rachid Nekkaz fait encore l’actualité

Celui qui osa se présenter à la fonction suprême en indépendant, agaçant le clan présidentiel en rameutant la foule au cœur d’Alger pour dénoncer l’attitude des autorités à son égard lors de la tentative de dépôt de sa candidature au Conseil constitutionnel, l’inénarrable Rachid Nekkaz aurait été arrêté vendredi 28 novembre par la police au sud d’Alger, rapporte la presse locale.

L’ex-candidat avait entamé le 1er novembre une « marche pacifique » avec l’objectif  d’un grand rassemblement devant la grande poste d’Alger sous le nez des autorités, non loin des bureaux du Premier ministre.

En agissant de la sorte, Nekkaz se propose de « démontrer qu’il est possible de mettre en place un changement pacifique », de « montrer à la jeunesse algérienne que rien de positif ne peut arriver sans efforts ».  C’est ce qu’il aurait confié au journal en ligne TSA.

Le 13 novembre dernier, il avait été arrêté par la police en Kabylie, dans la commune de Seddouk à proximité de la ville de Béjaïa. Il avait été relâché deux jours après en ne disant que du bien des conditions de sa garde à vue pour « incitation à attroupement ». Il est désormais placé sous contrôle judiciaire. Une histoire à dormir debout.