France : la droite alliée au centre remporte largement les élections départementales
Par N.TPublié le
A l’heure où ces lignes sont écrites, l'UMP-UDI (droite et centre) remporterait 66 à 70 départements sur 102, la gauche 27 à 31 et le Front national aucun, selon une estimation actualisée de l'institut de sondages CSA publiée dimanche 29 mars à l'issue du second tour.
Ipsos-Sopra Steria évoque quant à lui 64 à 70 départements pour la droite, 30 à 37 pour la gauche et 0 à 1 pour le FN.
L'Ifop estime pour sa part que 66 à 71 départements pourraient avoir une majorité à droite, 28 à 35 une majorité à gauche et 0 à 1 une majorité Front national.
La gauche dirigeait jusqu'à présent 61 départements et la droite 41.
CSA estime par ailleurs que la droite est le centre pourraient remporter 1.125 à 1.155, la gauche 746 à 776, le Front national 44 à 54, 20 à 30 étant classés comme "divers".
L'Essonne, la Corrèze, les Bouches-du-Rhône, les Côtes d'Armor, basculent à droite
L’Essonne, département emblématique jusque-là détenu par la gauche, tout autant que les Bouches-du-Rhône, passe à droite, un échec cuisant pour le dissident socialiste Jean-Noël Guerrini, président du CG sortant. La Corrèze, département de François Hollande, bascule à droite. Les communistes conservent quant à eux le département du Val-de-Marne
Nicolas Sarkozy a salué une victoire historique de la droite qui marque selon lui un rejet massif de la politique de François Hollande.
« Jamais sous la Ve République, notre famille politique n'avait gagné autant de départements », a martelé le président de l'UMP lors d'une déclaration au siège de sa formation.
Le Premier ministre Manuel Valls a reconnu la victoire de la droite républicaine et l'échec de la gauche aux élections départementales.
« La gauche trop dispersée, trop divisée au premier tour, connaît un net recul malgré un bon bilan des exécutifs départementaux », a déclaré le chef du gouvernement lors d'une déclaration à Matignon.
« Les scores très élevés, beaucoup trop élevés, de l'extrême droite, restent un défi pour tous les républicains », a-t-il ajouté. « C'est la marque d'un bouleversement durable de notre paysage politique dont chacun devra tirer les leçons ».
Manuel Valls s’est dit attentif à la "colere" des Français, annonçant pour les « prochains jours » de « nouvelles mesures en faveur de l'investissement privé et public », ainsi que des mesures pour favoriser la création d'emplois dans les petites et moyennes entreprises.