France : après la pose de son bracelet électronique, Nicolas Sarkozy décide de se mettre « entre parenthèses »
Par red avec agencesPublié le
L’ancien président a annoncé, le 8 février 2025, qu’il renonçait à toute expression médiatique et mettait « entre parenthèses » ses activités publiques. Cette décision intervient après sa condamnation définitive dans l’affaire des écoutes, pour corruption et trafic d’influence, et la pose d’un bracelet électronique à son domicile le 7 février.
Cette mesure, une première pour un ancien chef de l’État français, limite ses déplacements à des plages horaires précises : entre 8h et 20h, prolongées jusqu’à 21h30 les jours d’audience du procès lié au financement libyen présumé de sa campagne de 2007. Ce procès se tient devant le tribunal correctionnel de Paris jusqu’au 10 avril.
Dans un message publié sur X, Sarkozy a expliqué avoir renoncé à certains aménagements de peine pour éviter toute impression de privilège. Il a également affirmé qu’il continuerait à exercer sa profession d’avocat, tout en déposant un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme d’ici la fin du mois.
Il estime avoir été victime d’une injustice, bien que ce recours ne suspende pas l’exécution de sa peine. Cette condamnation marque un tournant dans la vie publique de l’ancien président, qui avait déjà vu son pourvoi en cassation rejeté en décembre 2024.