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Un rapport d'Amnesty accuse Israël d'avoir ciblé les civils, lors de son offensive sur Gaza.

Dans un rapport de 117 pages sur l’offensive meurtrière contre Gaza, en décembre et janvier, l’organisation humanitaire accuse l’armée israélienne d’avoir délibérément ciblé les civils et de s’être livrée à des actes de "destructions gratuites", en utilisant, entre autres, l’artillerie lourde.{mosimage}"La plupart des destructions étaient gratuites et délibérées", estime Amnesty dans son rapport. "Elles ont été conduites dans des circonstances qui confirment qu'elles n'étaient pas justifiées par des impératifs militaires.

Le rapport indique également qu'en plusieurs occasions des soldats israéliens se sont servis de civils palestiniens, y compris d'enfants comme de "boucliers humains" en les contraignant à rester à proximité de "maisons qu'ils utilisaient comme positions militaires".

Amnesty affirme en revanche n'avoir trouvé aucune preuve que des civils ont été volontairement utilisés par les combattants du Hamas comme boucliers humains, tel que l'affirmait l'armée israélienne, accusation reprise d’ailleurs en chœur par tous les médias occidentaux sans vérification.

L’organisation précise que les roquettes tirées par les combattants du Hamas ont rarement fait des victimes et ont surtout provoqué des mouvements de panique parmi les populations. Ils n'en restaient pas moins des actes "aveugles et illégaux au regard du droit international", rapelle-t-on

Sans surprise, l'état-major israélien a réagi en affirmant que son armée avait scrupuleusement respecté les règlements internationaux, accusant les auteurs du rapport d'ignorer "les efforts fournis par les forces de défense israéliennes pour limiter autant que possible les dommages aux non-combattants".

Reste que l'Etat hébreu a refusé d’apporter sa contribution à l’enquête diligentée par les Nations unies.

Le Hamas a également réagi au rapport d’Amnesty, estimant qu’il mettait  “sur un pied d'égalité l'agresseur et la victime et ne tient pas compte du droit international, qui consacre la résistance à une occupation".

Au total, ce conflit a entraîné la mort de 1.400 Palestiniens, dont 300 enfants et des centaines de civils, des chiffres en accord avec ceux avancés par le ministère de la Santé à Gaza et le Centre palestinien des droits de l'homme.

L'armée israélienne avait évalué à 1.196 les pertes palestiniennes dont 295 civils. Au cours de cette intervention, 13 Israéliens ont été tués dont trois civils.

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