Netanyahu résolu à maintenir « le mur de la honte » qui emprisonne la Cisjordanie
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué mercredi qu'Israël n'allait pas démolir le mur de séparation en Cisjordanie, prétendant que la barrière constitue "une importante composante" de la sécurité de son pays. Un ouvrage dénoncé par la communauté international et jugé illégal par la Cour international de justice.
L'Etat Hébreu a réalisé ce projet très controversé de construction d'une barrière bloquant totalement la Cisjordanie depuis une décennie. Plusieurs centaines de kilomètres de barrière ont été dressés depuis lors.
"Aujourd'hui, j'entend des gens dire que parce qu'il y a le calme, il faut enlever la barrière. Au contraire ... il y a le calme parce que nous avons la barrière, et ceci s'ajoute bien sûr à l'action des Forces de défense israélienne," a-t-il déclaré.
Arguant de l'amélioration de la situation sécuritaire en Cisjordanie, Mahmoud Abbas, président palestinien, aurait sollicité le soutien des américains pour la destruction du mur qui transforme les territoires en une prison à ciel ouvert.
La construction de la barrière a suscité une large condamnation de la communauté internationale et de nombreux Palestiniens accusent Israël de tenter d'arracher le territoire sous prétexte de sécurité. En 2004, la Cour internationale de justice a jugé que la barrière allait "à l'encontre du droit international."
Au cours de la session parlementaire, le Premier ministre israélien a également réitéré son exigence de démilitarisation de tout futur Etat palestinien. Israël restant évidement surarmé.